lundi 12 décembre 2016

LES TRÉSORS CACHES ET DONC AUTO PROTÉGÉS DES BOIS D'AIGUEZE


20 participants se sont retrouvés sur la piste des mégalithes aiguézois, que beaucoup n'ont jamais vus et qui s'offrent calmement à la visite de ceux qui savent les débusquer : Didier le récataïre et Charly, qui ont réfléchi à leur histoire, qui ont étudié les ouvrages de RAYMOND ou LE PAPE entre autres et qui acceptent de vous en dire plus à condition que vous participiez à leur protection !


Après quelques enjambées sur le DFCI de LAVAL, un véritable tapis d’autoroute pour permettra aux soldats du feu de protéger la forêt des incendies mais qui ouvre aussi l'espace vert à tous véhicules pas toujours protecteurs de la nature, on tombe sur la "perle" du jour !




Le Pié de Mounié est un dolmen néolithique situé sur la commune d'Aiguèze, dans le département du Gard. Il est classé monument historique par arrêté en 1889.
On l'appelle aussi le Pé de l'Aigo



Autre dolmen dans la même zone du Pé de l'Aïgo (la patte de l'aigle) moins bien conservé que le Pié de Mounié.





Le récataïre a préparé une documentation pour que la visite soit une découverte pédagogique basée sur des faits historiques. 


En route vers le 3e dolmen de la rando : pause de regroupement devant la "cabane des chasseurs" de sangliers des Canyons "la Baïte des canyons".


Tout petit celui-là mais bien conservé et bien "planqué".


Tous n'ont pas eu cette chance d'échapper aux aléas de la vie "dure" pourtant d'un mégalithe. On reconnaît tout juste les pierres plates latérales couchées dans les restes du tumulus.



En route vers la prochaine découverte par un petit sentier à travers les chênes verts et autres plantes de la garrigue.


Tiens ! Obélix a oublié quelques chose ! Un MENHIR couché se repose depuis pas mal de temps !



Un autre dolmen situé à l'intersection des trois communes , un mégalithe intercommunal "le DOLMEN INDIVIS" que Charles BASCLE ambitionne avec l'aide de la DRAC de consolider .



UN moment tant attendu par certains : le pique-nique sur une nappe rocheuse très accueillante et bien dans le thème de la pierre et de la roche. Un moment de partage à "sacs ouverts".




On repart en croisant une battue où le plat favori d'OBELIX n'est pas à la fête ! 
On "tombe" sur une construction imposante et inattendue : la MAISON FORESTIÈRE DU GRAND AVEN (dans les bois AIGUEZOIS cédés à St MARTIN dans les années 1790 !)








Riche de gravures pariétales mais contemporaines. Comme quoi la pierre verticale a toujours attiré l'ambition de l'homme de laisser sa trace tant à l'époque Préhistoire (gravures ou peintures rupestres) que contemporaine (signature souvenir) ou actuelles (tags).   


Regroupement à une croisée de chemins.



Enfin le grand MENHIR aiguézois du PIE DE MOUNIE toujours dans la même position couchée lui qui n'a peut-être même jamais été érigé !



trois adultes peuvent y faire la sieste, ce qui donne une idée de sa hauteur (qui devient alors une longueur !)


QUELQUES IMAGES DE Daniel GRIMAUD qui viennent de nous parvenir :


Un coup de cœur pour celle-là : les dieux celtes nous saluent par ce jeu de lumières qui évoquent peur-être les rayures du costume d'OBELIX !


Assis sur la table pour manger !






EN CONCLUSION : Il existe deux types de mégalithes :

http://www.cap-concours.fr/enseignement/preparer-les-concours/les-epreuves-du-crpe/dolmens-et-menhirs-temoins-d-une-religion-mas_his_02

◾les menhirs, qui signifient en breton « pierre (men) longue (hir) ». Ce sont des pierres dressées, fichées dans la terre. Certains sont isolés, comme celui de Locmariaquer en Bretagne, le plus haut de tous : aujourd'hui brisé, il atteignait 20 mètres de hauteur et pesait 350 tonnes. Les menhirs sont souvent regroupés et disposés soit en cercles, les cromlechs (à Stonehenge, en Angleterre), soit en alignement (à Carnac, en Bretagne). À Carnac précisément, plus de 3 000 menhirs dessinent trois grandes avenues.


◾les dolmens, qui signifient en breton « table (dol) de pierre (men) ». Ils servent de tombeaux. Deux grosses pierres, fichées à la verticale dans le sol, sont couvertes d'une dalle qui forme la toiture. Cette construction constitue la chambre funéraire. À l'origine, elle était recouverte de terre et de pierre et formait un tertre, le cairn. Dans certains sites, on accède à cette salle (dont il ne reste aujourd'hui que la structure) par un couloir de pierres.