vendredi 2 mars 2018

SORTIE LA GARDE ADHEMAR DIMANCHE 25 FEVRIER 2018

Bienvenue à La Garde Adhémar en Drôme Provençale ! 

Perché au-dessus de la route de vos vacances en Provence, La Garde Adhémar vous invite à la découverte de ses ruelles, de ses maisons et monuments de calcaire blanc, témoins de son passé. 

La Garde Adhémar est classé parmi les « Plus Beaux Villages de France » et son Jardin des Herbes est labellisé "Jardin Remarquable". Sur son éperon, le village a gardé sa structure médiévale avec ses enceintes qui l’abritent du Mistral. 

Depuis le parvis de l’église romane du XIIème  siècle on embrasse d’un seul regard la vallée du Rhône et les monts du Vivarais ; en contrebas se niche le « Jardin des Herbes » (plantes aromatiques et médicinales) orné d’un grand soleil floral. 
Entre Montélimar et Orange, c’est aujourd’hui un village authentique, véritable lieu de vie, qui offre au détour d’une calade ou en passant sous une arcade la découverte d’une galerie d’art, d’une boutique de produits locaux ou d’un atelier d’artisanat. 
Sélectionné cette année pour l'émission "Le village préféré des Français". 

https://www.la-garde-adhemar-ot.org/

Une bonne vingtaine d'adhérents de l'Association RACINES AIGUEZOISES a fait le trajet jusqu'à LA GARDE pour profiter d'un authentique beau village bien aménagé et restauré, riche de patrimoine médiéval.


QUELQUES PHOTOS DE Pierrette VINCENT

















QUELQUES PHOTOS DE Michèle la Cigale







jeudi 1 mars 2018

DOCUMENT DU RECATAIRE SUR LA VIE DE NOTRE VILLAGE EN 1980.



Le RECATAIRE nous propose cette photo d'un repas des aînés en 1980.

J'ai reconnu : Mme JARNIAS, les époux Emile ARNAUD, Mme ROUMEGUE, et Jean-Jacques VINCENT.

mardi 27 février 2018

UNE VENTE DE VIN EN 1692


   Dans son histoire d’Aiguèze, rédigée à la fin des années cinquante, Paul-Jean Roux cite plusieurs ventes de vin d’Aiguèze durant le 17ème siècle. Les actes, de diverses natures, citant de pareilles ventes sont relativement rares sur Aiguèze. Ainsi, pour apporter de l’eau au moulin (si on peut dire), voici un acte de 1692 enregistré devant notaire nous relatant une de ces transactions si importantes pour nous éclairer sur l’aspect économique d’alors.







  Le vendeur était un certain Simon Escoutay, celui-ci, cultivateur à Aiguèze, possédait quelques coins de vignes dispersés sur le territoire. Ainsi le compoix de 1680 lui attribue cinq vignes de petites superficies. La première située à la Rouvière pour cinq cartières un civadier, la seconde située au même lieu pour trois cartières, la troisième à la Boucouse pour deux eyminés six civadiers, la quatrième à Font Vive pour sept cartières deux boisseaux et la plus importante à la Joanade pour cinq eyminés et quatre civadiers (soit un peu plus de 4000m² pour celle-ci). On rencontre ce Simon dans divers actes, ainsi en 1687 il est nommé « Garde-terre » par la communauté d’Aiguèze et Saint Martin pour une période de quinze mois. Suivant les anciennes coutumes il s’agissait là de surveiller les récoltes de tous les habitants et de verbaliser les maraudeurs ou les propriétaires de bétail occasionnant des dégâts dans les cultures.

   L’acheteur, qui résidait à St Martin de la Pierre, était un certain Claude Suau. On trouve ce personnage cité à diverses reprises, il est ainsi consul de St Martin en 1685 et eut à gérer de nombreuses affaires communales. La raison de cette transaction reste inconnue, pourquoi acheter du vin à Aiguèze et non à St Martin ? Avait-on affaire à un fin connaisseur,  recherchant un vin que l’on aimerait croire meilleur que celui récolté sur le Plan de Tresmaux ? Toujours est-il que celui-ci fit le déplacement à Aiguèze un après-midi du mois de janvier pour acquérir pas moins de « huit barals de vin pur, mesure dudit lieu ». Sachant que le baral équivalait à environ cinquante de nos litres actuels, c’est donc une transaction de près de 400 litres qui fut effectuée. Cette quantité fut négociée pour une somme de 24 livres « en louis d’or, d’argent et autres bonne monnoyes ». Sachant qu’un ouvrier de l’époque était payé environ 10 sols par jour, le litre de vin équivalait approximativement à une heure de travail pour celui-ci. On pourrait penser que cette quantité de vin permettait de couvrir une année de consommation familiale, mais ici rien ne l’affirme, peut-être était-elle destinée à un débit de boisson et donc revendue au détail à un tarif plus important comme cela était couramment pratiqué dans quelques cabarets improvisés.

   Cette somme de 24 livres n’était pas une somme nette pour le vendeur. En effet, celui-ci devait acquitter deux droits principaux en vigueur sous l’ancien régime : Le « mesurage » et « l’équivalent ». On remarque que dans l’acte de vente il est fait état d’une « mesure dudit lieu », cette mesure, qui était variable suivant les communautés, était affermée tous les ans à un « moins-disant ». Toutes transactions de marchandises sur le territoire d’Aiguèze devaient obligatoirement passer par le fermier du « droit de mesurage », lequel se faisait payer suivant le barème en vigueur. Le droit de l’équivalent était également affermé à divers particuliers, ce qui leurs donnait droit de prélever un pourcentage sur toutes les marchandises vendues.

  Voyons maintenant cet acte tel qu’il fut rédigé par Charles Durieu, notaire à Aiguèze (retranscription textuelle) : « Vente de vin, L’an mil six cent nonante deux et le vingtiesme jour du mois de janvier après midy pardevant moy notaire et tesmoings, a esté en sa personne Simon Escoutay du lieu d’Aiguezes, lequel de son gré a vendeu et vand a Claude Suau du lieu de St Martin de la Pierre présent et acceptant scavoir est huict baralz de vin pur et net mezure dudit Aiguezes qu’il a dans sa cave, et ce moyennant le prix et somme de vingt quatre livres, laquelle susdite somme ledit Escoutay a confessé avoir heu et recue dudit Suau réellement en louis d’or et d’argent et autres bonnes monnoyes par ledit Escoutay comptée et emboursée au veu de moydit notaire et tesmoings dont le quitte, et promet luy bailler et délivrer lesdits huict barals de pur et recevable lhors et quand bon luy semblera, toutte fois advant la culhete de l’autre vin prochain a payne de tous depans, et pour cet effaict ledit Escoutay a obligé tous ses biens presans et advenir aux cours présidial sénéchal et conventions royaux de Nismes royalle et ordinaires des parties et a chescune d’elles ainsin la promis juré et renoncé, faict et récité audit lieu d’Aiguezes maison de moydit notaire en présence de Jean-Baptiste Reynaud dudit lieu et Claude Durieu fils de moydit notaire signés, parties illétrés, et moy Charles Durieu notaire royal dudit Aiguezes soubzsigné .» (Arch. Départ. du Gard - 2 e 46 9).

Lou Récataïre

lundi 26 février 2018

COMPTE RENDU DE LA REUNION DU BUREAU DU VENDREDI 23 FÉVRIER 2018 18h chez Charles BASCLE

Tous les membres sont présents  


POINTS ABORDES 

Soirée du 10 Mars animée par Antoine Meunier
- les affiches seront tirées par la mairie et mises en place par le Président..
- rendez-vous à l'ancienne Ecole le SAMEDI 10 MARS à 20h30. Entrée gratuite, "le chapeau" permettra de recueillir les participations volontaires pour dédommager Antoine (Martin BAROTTE)
  


Les membres de l'association sont invités à apporter des gâteaux et boissons pour terminer convivialement le spectacle.

Assemblée Générale
date à retenir en fonction de la disponibilité de la salle de l'ancienne Ecole : les Vendredi 2 ou samedi 3 Mars à 18h30

ordre du jour : 

  1. Reconduction ou renouvellement du bureau
  2. Bilan financier, bilan des adhésions, bilan des actions menées (power point)
  3. Projets pour 2018 (On compte sur les idées de chacun pour les projets (sorties patrimoine, visites de musées, travaux de recherche sur le patrimoine aiguézois, etc...)
  4. Règlement des Adhésions (5€)
  5. Organisation des Journées du patrimoine de Pays le Dimanche 17 Juin après-midi et des Journées Européennes  du patrimoine en Septembre les 15 et 16 septembre 2018 après-midi
  6. Visite guidées" œnologie tourisme"Juillet Août avec la mairie
  7. Questions diverses: relations avec les partenaires (FARPA), musée d'Orgnac, responsables des actions de sauvegarde des dolmens, etc...

PRECISION DE DERNIÈRE MINUTE :
LA DATE A PU ETRE FIXÉE : VENDREDI 2 MARS 18h Salle de l'ancienne Ecole.