samedi 2 décembre 2017

RENCONTRES ARCHEO D'ALBA LE 5 DECEMBRE

Le poster présentant l'association, que nous afficherons (115/85) lors des rencontres Archéo à Alba le 5 Décembre .



mardi 28 novembre 2017

DES PHOTOS DE LA RANDO "CAMP DE CESAR" PAR MARIE AGNES BASCLE

Nous étions 22 à découvrir Le Camp de Césars par un froid vif , mistral fort gelant les oreilles et les doigts!  Nous avons fait d'étranges rencontres ! A midi Charly a trouvé un bon coin pique nique , bien à la calle du vent et plein soleil 

balcon ouvert sur la vallée , c'était très beau ! Nous avons ensuite découvert la chapelle St Pierre de Castre , magnifique , très bien entretenue par l'association de ses amis .Retour à Aiguèze avant la tombée de la nuit , vers 16h30.
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Marie-Agnès Bascle
































CONCERT DE CHORALES A ST PAULET


lundi 27 novembre 2017

CONFERENCE CHEZ NOS AMIS ARDÉCHOIS : LE 255E RI DANS LA GUERRE 14-18


 

De la part de Pierre DUMAS de St MARTIN :

  1 -  Je vous confirme que la conférence sur le 255e R.I dans la guerre 1914-1918 nous sera bien faite par M. Bernard LAMATY le jeudi 7 décembre à 15 h salle du Ponteil.

                    Bernard LAMATY vient de publier, après des années de recherches, un ouvrage de 300 pages* qui retrace la campagne du 255e Régiment d’Infanterie au cours de la guerre de 1914 – 1918.  Cette unité était, au début du conflit, essentiellement composée d’ardéchois et de gardois ayant déjà accompli leur service militaire (rappelés). L’auteur nous y décrit, jour après jour, leurs déplacements, leurs montées en ligne, leurs combats, et leurs pertes, cela jusqu’à la dissolution du régiment, le 24 octobre 1917.
  
 C’est cette douloureuse histoire que nous exposera l’auteur.

A l’issue de longues recherches, Bernard LAMATY a, de plus, recensé, et publié dans ce livre, tous les noms et prénoms des blessés, disparus ou morts dont il a pu avoir connaissance, mettant ainsi à disposition de leurs descendants de précieuses informations (parmi lesquelles la date et le lieu du décès, la commune de retranscription du décès, et, si connu, le lieu d’inhumation). Parmi les 1200 morts cités, on trouve 348 ardéchois, 242 gardois, 35 Vauclusiens et drômois,... L'auteur nous en présentera quelques uns au cours de sa conférence




Présentation du livre sur le 255e R.I.

Finalité de ce livre
La finalité de cet ouvrage est de donner accès à des informations introuvables ou difficiles à trouver, sur le 255e Régiment d’Infanterie durant la campagne 14-18.

Rappel succinct
Avant la guerre, deux régiments d’infanterie d’active casernent dans le département du Gard : le 40e à Nîmes et le 55e à Pont-Saint-Esprit. Ces régiments ont chacun un régiment de réserve, respectivement le 240e R.I. et le 255e R.I. Leurs hommes de troupe, âgés théoriquement entre 24 et 34 ans, seront rappelés à l’activité dès la publication du décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Ces futurs poilus sont domiciliés dans le département. La plupart sont mariés et pères de famille.

Le 255e Régiment d’Infanterie a un effectif de 2 261 hommes (officiers compris) lorsqu’il quitte Pont-Saint-Esprit le 8 août 1914. Cet effectif fluctuera au cours des mois, sous l’influence des pertes subies lors des combats, pertes plus ou moins compensées par les envois successifs de renforts. Après les premiers mois de conflit, les nouveaux affectés ne viendront plus seulement du Gard, mais également des départements voisins et bien au-delà (Ardèche, Aveyron, Corse, Haute-Loire, Indre, Rhône, Tarn, etc.).

Sur le front ou lors des changements de position, il y a des pertes humaines tous les jours ou presque, mais les plus lourdes ont lieu au cours des offensives et des contre-attaques.

Voici quelques-uns des principaux combats auxquels le 255e a participé sont :
1914    dans la Meuse : Boinville (25 août), Les Eparges (octobre à décembre)
            Bataille de la Marne : Heippes (septembre)
1915    dans la Meuse : Cote 304 (janvier à mars), en Woëvre : bois de Lamorville (avril)
            en Argonne : bois de La Gruerie (juin)
            dans l’Aisne : plateau de Craonne, bois de Beau Marais (août et septembre), en Champagne : Tahure, Beauséjour (décembre à avril 1916)
1916    bataille de Verdun : Cote 304, Avocourt (avril à août), Côte du Poivre (décembre)
1917    Verdun (janvier à mars) : Chambrettes, bois des Caurières, Avocourt (juin à août
dans la Marne (septembre et octobre). : Aubérive, Mont Sans-Nom, Mourmelon.

Par décision du Général commandant en chef, le 255e Régiment d’Infanterie est dissout le 24 octobre 1917. Ses hommes sont affectés à d’autres régiments.

On dénombre 1 200 soldats et officiers « Morts pour la France » dans les rangs du 255e R.I. Après 1920, de nombreuses personnes demanderont l’exhumation et le transfert du corps de leur soldat qui sera alors placé dans le tombeau familial ou le carré militaire du cimetière communal. Les autres corps seront rassemblés dans l’une des 265 nécropoles nationales situées dans les anciennes zones du front.



Sommaire
                                                                                                                                         Pages

Introduction

Les abréviations

Les unités d’active du XV e Corps d’armée – Début août 1914

Les grandes étapes de la campagne du 255e Régiment d’Infanterie

Les principaux changements de commandement et d’organisation

Les différentes affectations de renforts

Les marches et opérations du 255e R.I. du 8 août 1914 au 23 octobre 1917
                                                       Le départ de Pont-Saint-Esprit

                                    Rapport sur l’engagement du 1er septembre 1914

                                                       Les Eparges (Meuse)

                                                       Le bois de Lamorville (Meuse)

                                    Le bois de la Gruerie – Vienne-le-Château(Marne)

                                                       Le bois de Beau Marais (Aisne)
                                                 Ventelay (Marne) – Repos et instruction

                                           Le secteur de Massiges, Les Hurlus (Marne)

                                              Esnes-en-Argonne (Meuse) – Cote 304

                                                       Les Marats – Repos et instruction

                                                       La Côte du Poivre

                                                       Le repos à Loisey (Meuse)

                            Chauvoncourt - Bois des Caurrières - Les Chambrettes

                                                        Le secteur d’Avocourt (Meuse)

                                      Le secteur Pontfaverger – Aubérive (Marne)

                                         La dissolution du 255e Régiment d’Infanterie

Les biographies de quelques officiers du 255e R.I.

Les « Morts pour la France » du 255e R.I.
                                                      Natifs ou « adoptés » de l’Ardèche

                                                      Natifs ou « adoptés » du Gard

                                                      Natifs ou « adoptés » du Vaucluse

                                                     Natifs ou « adoptés » des Bouches-du-Rhône

                                                      Natifs ou « adoptés de l’Hérault
                                                       Natifs ou « adoptés » de l’Aveyron
                                                       Natifs ou « adoptés » de la Lozère
                                                       Natifs ou « adoptés » de la Drôme
                                                       Natifs ou « adoptés » du Tarn
                                                       Natifs ou « adoptés » du Rhône

Remerciements – Sources documentaires

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RANDONNEE AU CAMP DE CESAR : SOLEIL, MARCHE, VESTIGES, PANORAMA ... SUPER BALADE

22 Marcheurs ou plutôt randonneurs se sont retrouvés sur le chemin du CAMP DE CESAR conduits par Charles BASCLE. Beau temps de début d"hiver, une clarté pure laissant voir le paysage tout autour, des vestiges magnifiques avec de la pierre, une ambiance joyeuse, il n’en faut pas plus pour réussir une sortie patrimoine !

Les photos sont de Jeannot NG13


L'équipe de randonneurs en marche arrêtés pour la pause photo avec CESAR en personne !  




Une maçonnerie de pro !



Une lecture de paysage en couleurs vert automne !


Des vestiges romains encore debout !



Un panneau explicatif sur l'OPPIDUM DE LAUDUN 


La pause casse-croûte au soleil à l'ombre d’une bouteille .



Voilà une sortie rondement menée ! Merci CHARLY !


QUELQUES DOCUMENTS SUR LE CAMP DE CESAR et LA CHAPELLE DE SAINT PIERRE DE CASTRES                                     



1. Situation par Jean-Pierre PLESSIS

Sur la partie occidentale du Plateau de Lacau

Altitude : 242 m.
Totalité de la surface sur la commune de TRESQUES. Chemin d'accès Sud sur celle de LAUDUN.
Le plateau de Saint Pierre est constitué de calcaires gréseux du Turonien (Crétacé Supérieur).
Les escarpements rocheux qui l'entourent en font une place forte idéale.
Un poste de guet permettait de surveiller l'axe de circulation N-S desservant Bagnols sur Cèze (dont nous sommes à 4,5 km).
On y trouve donc naturellement, à l'entrée Est, un oppidum gaulois qui profitait déjà de cette position stratégique.

2. Histoire 
Dès l'âge du fer, des chemins muletiers traversaient la région. L'un d'entre eux est l'un des chemins dits " du sel "(camins saliniers), il partait de Villeneuve les Maguelone, délaissait sur sa gauche Montpellier pour prendre la direction de Lunel Viel, Aubord et Bezouce. Il traversait Remoulins pour se diriger vers Pont Saint Esprit et devait passer par ici.
Les voies romaines succédèrent à ces sentiers dont elles emprunteront le tracé. A l'époque gallo-romaine, le Plateau veillera sur celle de Nimes à Vaison la Romaine (cité des Voconces). De Nimes,la route des Voconces,se dirigeait vers Remoulins,puis vers Valliguières, Pouzilhac, Gaujac pour traverser la Tave au gué de la Resse, près de Tresques. On retrouve trace de ces passages au Chemin de la Traversière (lieu-dit Grange Blanche). La voie se poursuivait ensuite vers Bagnols , Pont et ensuite vers Lyon ( Chemin Romain de Lyon). Une autre voie, la route des Helviens (ancêtres des Ardéchois), bifurquait vers le Nord-Ouest. La période gallo romaine s'achève au IV° siècle après J-C.
Le réseau routier romain favorise malheureusement l'invasion des barbares en Septimanie. Pendant 250 ans, les invasions successives l’utiliseront.
Au VII° siècle les premiers couvents s'implantent sur le modèle organisationnel rural de la villa romaine qui vit en autarcie, sans contact avec les autochtones. Ces moines sont soumis à la règle de Saint Benoit. Pour avoir accès à des matières premières indispensables, ils créent des annexes à leurs couvents qui constituent des relais près des axes routiers dont ils maîtrisent le trafic.
Au XI° siècle, on assiste à une évolution de la fonction des annexes. D'une activité saisonnière, ne nécessitant donc pas une présence permanente des moines, elles deviennent, en raison de la transformation du paysage rural, de la renaissance de la foi, du regroupement des autochtones autour des édifices conventuels, des centres maintenant une installation durable des moines.

3. La Chapelle
Le mystère de la dépendance hiérarchique de la chapelle demeure en raison de la destruction par le feu, des archives bénédictines de Pont.
Cependant, une tradition veut que les moines bénédictins aient participé activement à l'assèchement des étangs d'Aigremont, la Capelle et Tresques et à la mise en culture des terres jadis submergées. Ils seraient aussi les fondateurs des églises de Saint Loup et de
Connaux qui devinrent plus tard les sièges de prieurés. (la chapelle Sainte Madeleine, dite « des pêcheurs », en raison de la présence de l'Etang de Tresques, serait également leur oeuvre). Il n’en demeure que les vestiges d’une crypte.
Le vocable de Saint Pierre serait lié, d'après les historiens, à la célébration, jusqu'au milieu de XIX ° siècle, d'une fête qui se célébrait le 1° Août sur le plateau de Lacau et qui commémorait les liens de Saint Pierre (enchaîné 9 mois à la prison Mamertine à Rome avant d'être crucifié la tête en bas) une confrérie de Saint Pierre es liens est connue à Connaux pour veiller sur le sanctuaire à cette époque.

4. Repères chronologiques
Août 948 : Géraud, fils du vicomte d'Uzès décide d'embrasser la vie monastique en abandonnant ses biens à Cluny, qui envoie une colonie de moines fonder Saint Saturnin du Port.
12 septembre 1265: Procès verbal de la pose de la première pierre du Pont de Saint Saturnin du Port. Parmi les personnes présentes se trouve GUILLELMUS ILLARIS,PRIOR DE LODONI prieur responsable des deux chapelles du Camp de César : Saint Jean de Rouzigues ( ou de Todon) et Saint Pierre de Castres. Avec lui on note également celle d’ANDREAS DE VERMELLIS, Prieur de Gajan qui pouvait également exercer des droits sur Saint Pierre de Castres
1374: Saint Pierre de Castres est placé sous l'autorité du réfectorier de saint Saturnin du Port.
1385 :La mise en commende du monastère de Saint Pierre de Pont entraîne des transformations dans le patrimoine religieux et des désordres dans les monastères qui s'accentueront en conflits ultérieurs avec les troupes protestantes du baron des Adrets (1562)
MARS 1629 : la peste va ravager Laudun pendant 8 mois. Les Récollets de Bagnols se réfugient à Saint Pierre de Castres, où la chapelle est transformée en lieu de quarantaine. Après cette période, on constate l'abandon par les bénédictins de cette chapelle. Elle restera un lieu privilégié de retraite pour les Récollets et les personnes éprises de solitude
1845 : interdiction par l'abbé GONNET, curé de Connaux et desservant de Saint Pierre de Castres, des manifestations religieuses, malgré cette interdiction, des pèlerinages se poursuivront jusqu’en 1880, ainsi qu'en témoigne le Père LAURENS dont la grand’ mère avait participé à la fête de Saint Pierre aux Liens le 1° Août de cette année là.
1985 : L'association des Amis de Saint Pierre de Castres, sous l'impulsion de Pierre MICHEL, se crée. Elle a pour but de conserver la chapelle en entreprenant les travaux nécessaires. Depuis cette date, une fête réunit chaque année, pour Saint Pierre aux Liens, en juin, les Amis de Saint Pierre de Castres et tous ceux qui veulent les rejoindre.

1987. Restauration du clocher et d'une partie de la toiture et de l'abside.

2000. Réfection du pavement