mardi 24 mai 2016

ACTE NOTARIÉ DE 1570 COMMUNIQUE PAR Didier VENTAJOL QUE NOUS REMERCIONS DE NOUS FAIRE PARTAGER LE FRUIT DE SES RECHERCHES ET DE SON ERUDITION

Il est toujours interessant de pouvoir raccorder divers actes, surtout quand ceux-ci se trouvent dans des fonds très différents, comme ici entre le dépôt d'actes notariés se trouvant à Privas et les archives communales d'Aiguèze. Ceux présentés ci-dessous sont du milieu du XVIème siècle et nous donnent quelques renseignements sur un lopin de terre avec grange, se trouvant près du ruisseau à Mardissac. Le toponyme est ici noté par le notaire ainsi que sur le compoix "Margissas", mais les scribes d'alors prêtaient si peu d'importance à la graphie que l'on ne peut y voir une forme ancienne de notre Mardissac...

Acte notarié reçu par Pierre Du Deves, notaire à St Marcel d'Ardèche:

" Le 4 juillet 1570, Simon Suau le vieux, fils de feu Loys d'Aiguèze, a vendu à Me Guillaume Bonhomme, serrurier d'Aiguèze, une terre et grange situées à Margissas. Confrontant du levant avec la vigne de Loyse Belin, terres de Jehan Pellissier et des hoirs de Barthélémy Suau, du couchant terres dudit acheteur, de bise terre de Jehan Tourre le vieux, du marin le ruisseau. Ladite grange indivise avec ledit acheteur et les hoirs de Barthélémy Suau, confrontant du levant avec la terre des hoirs de Barthélémy Suau, du couchant grange de Simon Suau le vieux fils de feu Alzias, de bise et marin terres des hoirs dudit Barthélémy Suau et dudit Simon Suau. Pour le prix de 33 livres. Fait à Aiguèze dans la maison de Jehan Romanet, présent Jehan Bermond et Pierre Barnoin."

L'acte de 1570 cite un certain "feu Loys Suau". Celui-ci, décédé à cette époque, devrait donc figurer sur notre compoix de 1545... Parmi les nombreux Suau couchés sur notre précieux document, toujours conservé en mairie, se trouve effectivement un loys. Celui-ci est bien le notre ! Cette terre et grange étaient les seuls biens qu'il possédait, l'article est ainsi noté:

" Item une terre et vigne et grange a margissas confronte du levant a la terre de Simon Pelissier et vigne des Belins du couchant au valla que vien de Fonvive yssue au miey de l'auré a la terre des hoirs de Gabriel Gamon du marin a la vigne des Balmes et au bezau du molin contient de terre une saumade quatre eyminés et mièje et de vigne deux eyades et mièje et de grange vingt cannes "

En marge est annoté: " Tient Me Guilhaume Bonhomme les deux tiers de ladite terre avec toute la vigne et la moitié de la grange "

Grâce à notre acte notarié on peut dater avec certitude cette surcharge en marge à 1570. Il nous reste donc à situer cette terre et grange avec précision. Pour nous y aider utilisons un autre précieux document également conservé en mairie: le cadastre de 1830. On trouve au lieu de Mardissac (ainsi noté) deux granges, ces deux granges ont aujourd'hui disparues, une plus récente, beaucoup plus petite, à remplacé la première. Grâce aux confronts cités dans nos actes on peut affirmer qu'il s'agit de la parcelle C459 du plan cadastral de 1830.
En 1545 vivait donc là Loys Suau et sa famille, dans une grange de près de 80m² et une terre et vigne d'un hectare et demi environ. Simon et Barthélémy Suau, ses deux fils, se partagèrent la bâtisse et le terrain, cette situation étant généralement signe sous l'ancien régime du décès ab -intestat des parents des bénéficiaires. Le domaine morcelé et de surface modeste signe son abandon par les héritiers...

Sur l'article du compoix est cité au marin (sud) le "bezau du molin". Le "bezau" (bézaou), puis plus tard béal, était un canal de dérivation qui alimentait en eau le moulin de Piolenc. Ce canal était un des plus long de la région, il fera l'objet, pourquoi pas, d'un prochain article...

Lou Récataïre

lundi 25 avril 2016

LA PLUS GROSSE BOULE DE NEIGE CONFECTIONNEE A AIGUEZE HIVER 1948

Hiver 1948

La plus grosse boule de neige jamais confectionnée à Aiguèze !!!

A gauche Roger Privat, en haut Joseph Ventajol, à droite Jean-Marie Dufour et André Dubois,
Les autres restent à identier.......

Lou Récataïre



samedi 23 avril 2016

LES FACÉTIES DE L'HIVER 1956 ENCORE DANS BEAUCOUP DE MÉMOIRES

DE DIDIER LE RECATAIRE cette photo de l'hiver 1956 : 

les fortes chutes de neige de février 1956, les hommes d'Aiguèze mobilisés pour ouvrir la route...

Avec de gauche à droite: 
André Ventajol - ? - Louis Ventajol - dessous Georges Chabot - ? - Joseph Arnaud (au fond) - Emile Arnaud - Jean-Marie Dufour - Louis Reynaud - Félicien Barnouin

Les deux points d'interrogation restent à identifier.




""Deux ans après le rigoureux hiver de 1954, l'hiver de l'année 1956 reste gravé dans les mémoires. Pour cause, après un mois de Janvier relativement doux, Février s'est vu plongé dans une vague de froid d'origine Sibérienne. En moins de 48h, les températures chutent de 20 à 25°C. L'Europe Occidentale et plus particulièrement la France se retrouvent menacées par la neige, le gel et la tourmente. Axes routiers, activités économiques paralysées, rivières et fleuves gelés, les conséquences de ce coup de froid sont dramatiques : près de 1 000 personnes perdent la vie à travers l'Europe. De mémoire d'homme, on a rarement vu ça, les oliviers gèlent dans les régions méditerranéennes, le Rhône se met à transporter de gros morceaux de glaces, on y patine même dessus au paroxysme de l'épisode. De nombreux records absolus de froid datent de cette période, avec parfois moins de -20°C en Languedoc-Roussillon ! Cela peut sembler inimaginable et on peut supposer combien une telle vague de froid serait dramatique aujourd'hui en termes d'enjeux sur l'économie de notre pays... Cette vague de froid ne se termina que le 28 Février. Ainsi, Février 1956 est devenu le mois le plus froid du 20ème siècle. A titre d'exemple, la température moyenne observée à Paris fut de -4.2°C, ce qui correspond à la normale d'un mois de Février en Scandinavie. ""

http://www.meteolanguedoc.com/evenements-majeurs-en-languedoc-roussillon/la-vague-de-froid-de-1956/p37


QUELQUES JEUNES AIGUEZOIS EN 1938

Didier VENTAJOL nous communique cette photo avec un appel à une démarche d'enrichissement de nos données par une participation de chacun : si vous avez de vieilles photos, il serait bon pour notre mémoire collective de les partager sur ce site . Vous pouvez soit me les envoyer scannées soit me le signaler pour les scanner .

"une photo prise vers 1938 dans le jardin de mon grand-père.
Avec de gauche à droite: Jean-Marie Dufour - Joseph Ventajol - Louis Reynaud - Roland Chenivesse

On pourrait créer une banque de données avec toutes les vieilles photos que chacun communiquerait..."


jeudi 21 avril 2016

SEPARATION D'AIGUEZE ET ST MARTIN LA PIERRE

D'après ces documents qui m'avaient été remis par l'Abbé ADAM curé d'Aigueze (à l'époque où j'étais enfant de chœur) puis que j'ai retrouvé à St JEAN DE MARUEJOLS (il était curé et moi directeur de l'Ecole Publique) ce qui n'a pas empêché des relations amicales (ensuite il est devenu curé de RIVIERES) et on se rencontrait toujours.












On retrouve aussi un texte relatif à cette séparation dans le recueil de Paul-Jean ROUX de RIVIERES relatif au dossier de candidature à l’appellation COTES DU RHONE 




Les membres de l'association peuvent utiliser ces documents pour rédiger un texte sur cette séparation. Il est possible aussi de consulter les archives (avec l'appui technique de Didier VENTAJOL).

vendredi 15 avril 2016

DES AQUARELLES SCANNEES PAR Claude MEUNIER D'APRES SA COLLECTION PERSONNELLE


Ces deux aquarelles communiquées par Claude MEUNIER Aiguézo-StMartinois présentent le même paysage d'AIGUEZE vu de la garrigue. Elles sont signées Marcel ROY et font partie de la collection privée de Claude. 



CARTE CASSINI MONTRANT AIGUEZE ET ST MARTIN AVEC LES LIMITES DE L’ÉVÊCHÉ D'UZES

Claude MEUNIER me fait parvenir cette carte CASSINI . On voit bien que AIGUEZE et ST MARTIN LA PIERRE font partie de la même paroisse.


je vous donne des raccourcis vers des sites où apparaissent les cartes de CASSINI.


http://www.geoportail.gouv.fr/accueil?c=1.9061448261948208,47.89988761195721&z=0.00017166137695937168&l=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.CASSINI::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&permalink=yes

http://blog.bnf.fr/gallica/index.php/2015/06/05/la-carte-generale-de-la-france-de-cassini/


http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/7_cassini.htm

""La Carte de France dite « Carte de Cassini » doit son nom à une lignée d’astronomes et de géographes d’origine italienne qui s’installent en France dans le dernier tiers du XVIIe siècle. Lancée sous les auspices de l’Académie des Sciences en 1747, elle résulte du travail opiniâtre d’une succession de savants et d’ingénieurs qui, pendant un siècle et demi, vont s’employer à mettre au point de nouvelles méthodes de relevés tel que le demande un pays aussi vaste que la France.



« Mesurer les distances par triangulation et assurer ainsi le positionnement exact des lieux », « mesurer le Royaume, c’est-à-dire déterminer le nombre innombrable de bourgs, villes et villages semés dans toute son étendue », « représenter ce qui est immuable dans le paysage », tels sont les objectifs posés par César-François Cassini de Thury, le troisième de la lignée. Deux siècles plus tard, la comparaison avec la « Carte de France » actuelle apporte la preuve de la réussite de son entreprise. ""

mardi 12 avril 2016

LES CHARBONNIÈRES AVEC LE SGGA A St MARCEL D'ARDECHE


De la part de BENEDICTE RAOUX du SGGA :

 Vendredi 22 avril : Saint Marcel d'Ardèche

Sur les traces de Charbonniers

Venez découvrir lors d'une balade les essences forestières, les adaptations au climat, de la faune dans la forêt de chênes verts et les métiers d'antan et visiter une charbonnière.

Intervenants : MRS Salvi et son équipe, la mairie de Saint-Marcel-d'Ardèche, L. Giacopelli (Office National des forêts) et B. Leriche (animateur du SGGA).

informations et réservations : 04 75 98 77 31 



une charbonnière sur le modèle ancien : on empêche l'oxygène de faire bruler le bois avec de la terre


charbonnière "améliorée" : le chapeau en terre fastidieux à construire est remplacé par un chapeau métallique préfabriqué (bois d'Aiguèze).

lundi 11 avril 2016

DIDIER LE RECATAIRE NOUS FAIT PARVENIR DES PHOTOS DE DEUX AUTRES CHARBONNIÈRES AIGUEZOISES




""Ci-joint photos du four de la Combe de la Conche du Lume, il est en mauvais état, les trois parties séparées, dont une sérieusement enfouie !""





CONCHE DU LUME : les éléments séparés et bientôt assimilés par la nature d'un charbonnière.


""Ci joint les photos du premier four de la Combe du Tour, il est situé dans le travers en descendant dans la Combe par le chemin de l'Agantière...
Je t'enverrais les clichés du second quand j'y repasserai....""





COMBE DU TOUR : les différentes parties de la charbonnière moderne ont été séparées et dispersées.



jeudi 7 avril 2016

HISTORIQUE DES CRUES DE L'ARDECHE


LES CRUES DE L’ARDECHE :

Son débit moyen au niveau d’AIGUEZE / St MARTIN est de 65 m3/s, mais la rivière connaît des crues violentes, appelées « coups de l'Ardèche », au printemps et à l’automne et des périodes de très basses eaux en été. Lors de crues exceptionnelles, comme en 1827, 1890 et 1924, elle peut atteindre 7 800 m3/s et son niveau monter à la cote record de 21,4 mètres dans les gorges.

Pour nous la crue est bienfaitrice.

Elle lave la rivière de ses pollutions estivales ; déchets de pique-nique et plus : algues, vase du au soleil et manque d’eau.
Elle décape les galets, qu’elle range, ordonne, calibre.
A la décrue, on découvre les plages de sable immaculé tel un manteau de neige fraîche.


Le XIX ° siècle aurait été encore plus arrosé. La grande crue de 1890 est la seule qui ait marqué les esprit au point d'en noter le niveau maximal à l'aide de plaques, un peu partout dans la région.

Lors de grosses crues, la rivière dans sa partie Basse charrie plue de 5000 m3/sec. ( contre 5 à 10 m3/sec en période de sècheresse ). Sa vitesse atteint 20 à 25 km/h. en Cévennes et 12 à 15 km/h. dans les Gorges.
Du fait du rétrécissement du lit majeur de la rivière dans les Gorges, il se crée un phénomène de barrage et le niveau peut alors monter de plus de 20 m. sous le Pont d'Arc.

Lors de la Crue du 22/09/1890 l'Ardèche repris même son ancien méandre.
De telles inondations ne sont pas rares et font de l'Ardèche en ces occasions un des fleuves les plus terribles d'Europe.

Les plus fameuses crues sont celles de : 05/1382 - 11/02/1407 - 24/03/1476 - 07/1501 - 26/07/1508 - 09/1522 - 03/09/1664 - 09/09/1772 - 10/101827 - 28/10/1846 - 08/10/1878 et 21/10/1878 - 22/10/1890 - 29/10/1900 - 30/09/1958 - 06/10/1963 - 08/10/1970 - 10/11/1976 - 23/10/1977 - 08/11/1982

La Crue du 22 Septembre 1890 : La plus dévastatrice de toutes.
Elle atteignit 17,30 m. à la Tour du Moulin de Salavas - 21 m.au Pont d'Arc
Son débit approche les 7 500 m3/sec. ( ? ) au plus fort moment.
En se jettant dans le Rhône l'Ardèche refoulait le fleuve et le maintenait 2m. au dessus de son niveau habituel.
28 ponts furent emportés dont ceux de Vogüe - le pt de Beaume à Auriolles..., voies de communications, moulins, fabriques endommagés.
Une cinquantaine de morts furent dénombrés.

LES CRUES DE L’ ARDECHE :
sources : DDE Ardèche et « Ardèche Claire » 


Année
Date
Observations
Hauteur et débit à VALLON
1508
26 J
Déluge de Ste Anne

1543
6 Septembre
Grand déluge

1552 : 

L’ensemble du Vivarais est touché par de grosses inondations (près de 600 morts).

1567
1er Octobre
Tanneries de Vals emportées

1609
13 Septembre
Pont de Vals emporté

1644
3 Septembre
Crue très forte : 16,88 m au moulin de Salavas
16 m . 7150 m3/s
1679
28 Septembre
Pont de Vals et pont d’Aubenas emportés

1772
9 Septembre
Pont d’Aubenas emporté—14,70 m au moulin de Salavas
14m . 5774 m3/s
1782
16 Septembre
Pont de Voguë emporté—Plaine d’Aubenas inondée

1827
9—13—18 0ctobre
Pont d’Aubenas, pont de Vals, pont de St Just et oulin de Vogué emportés. Fermiers réfugiés dans les arbres—Foudre sur le clocher d’Aubenas– Inondation mémorable : 17 m au Moulin de Salavas- 3 jours de crue Nombreux morts. 792mm d’eau en 21heures à joyeuse.
17m . 7850 m3/s
1857
 10—19 Septembre
7 maisons emportées à Pont d’Aubenas . Dégats à Mayre. Ouragan à Largentière-14,20m au Moulin de Salavas.
13,50 m . 5436 m3/S
1890
22 Septembre
La plus forte crue connue. Arbres, bétail, maisons emportés. Pont d’Aubenas miné, Dégats à Mayre : 28 ponts emportés, 50 morts. 17m au Pont de Salavas.6000 m3 d’eau à Vallon
17,30 m . 8060 m3/s
1899
2 Novembre
10,20m au pont de Salavas.
10,20 m . 3202 m3/s
1900
29 Septembre

13,80 m . 5639 m3/s
1907
(6 crues)
16 Octobre

11,50 m  4068 m3/s
1958
30 Septembre

12,20 m . 4548 m3/s
1963
6 Octobre

10,10 m . 3146 m3/s
1970
8 Octobre

10 m . 3084 m3/s
1976
( 13 crues)
10 Novembre

10,50 m . 3394 m3/S
1977
23 Octobre

12 m . 4411 m3/s
1980
21 Septembre

8,10 m . 226 m3/s
1982
8 Novembre

11,20 m . 3863 m3/s
1992
22 Septembre
Gros dégats. 4 morts .
9,50 m . 2773 m3/s
1995
5 Octobre

9,23 m . 2606 m3/s
1996
13 Novembre

9,22 m .2615 m3/s
2000
14 Novembre

6,42 m . 1635 m3/s


Sur 193 crues recensées entre  1644 et 2000 , on constate :
Janvier : 17 . 8,8%      Avril : 3 . 1,5%      Juillet : 1 .  0,5%           Octobre : 58 . 30%
Février : 14  . 7,2%      Mai : 10 . 5,1%     Aout : 4 . 2%                  Novembre : 29 . 15%
Mars : 9 . 4,6%             Juin : 2 . 1%         Septembre : 31 . 16%   Décembre : 13 . 6,7%

Plus de crues dépassant les 10m depuis 1982.
Des recherches historiques, on peut retenir :
•  sur 500 ans, 19 crues mémorables se sont produites, soit une tous les 25 ans ;
•  sur ces 19 crues, 12 ou 13 au moins ont provoqué des morts et des dégâts importants, soit environ une tous les 40 ans



CRUE 2003 



CRUE 2014 : Une crue importante de l'Ardèche, qui a atteint 9m à midi à Vallon-Pont-D'arc pour décroitre après
 un peu moins haute

l'état des rivières sur le site :
http://www.vigicrues.gouv.fr/niv_spc.php?idspc=20

mercredi 6 avril 2016

LA CRUE HISTORIQUE DE L'ARDECHE DU 22 SEPTEMBRE 1890

Un peu de chauvinisme en intro : l'Ardèche est gardoise sur une partie de son cours : rive droite. Elle a donné son nom au département et non le contraire. Elle est bien un peu à nous !

J'ai pris cette photo à l'angle du restaurant QUAI SUD à l'entrée du sens unique quand on vient de St Just exactement au croisement de la Rue du Moulin et du Quai des Pescadous (D200)  

Elle indique le niveau (à 2,08m du sol) atteint par la rivière au plus fort de la crue le 22 Septembre 1890.


Inondations en Cévennes - Crue historique de l'Ardèche

J'ai trouvé les indications suivantes sur les sites ci-dessous :

http://pluiesextremes.meteo.fr/1890-09-23/crue-historique-de-l-ardeche.html

http://pluiesextremes.meteo.fr/media/mini/1890_09_23_evt.gif  
23 septembre 1890



""
En matière de pluviométrie exceptionnelle, l’épisode de septembre 1890 constitue, pour l’Ardèche, la référence principale. Les crues que subirent les rivières à cette occasion demeurent, depuis plus de cent ans, les plus fortes jamais observées

Monsieur Henry Vaschalde a largement décrit le phénomène, tant du point de vue de l’observateur météorologique, qu’il était à l’établissement thermal de Vals-les-Bains, que de celui du chroniqueur ardéchois.
C’est grâce à son récit que l’on peut reconstituer la chronologie de l’épisode, lequel s’est produit en deux temps (Source: Inventaire des épisodes de pluies en Ardèche, 1807-1994):
- les fortes pluies orageuses commencent dans la nuit du 19 au 20 septembre. Elles se poursuivent, sans faiblir, jusqu’au matin du 22 (vers 8 heures).
Dans cette première phase, elles touchent surtout, semble-t-il, l’Ardèche méridionale. Vals-les-Bains aura reçu 339 mm d’eau pendant environ 54 heures.
- après une accalmie dans la journée du 22, les orages reprennent la nuit suivante, en affectant, cette fois-ci, de façon privilégiée, le nord du département.

Les dégâts furent considérables. Sur le seul bassin de l’Ardèche, 28 ponts furent emportés. Le réseau routier souffrit énormément. Les destructions furent innombrables. On compta une cinquantaine de morts… 

" A Vallon, le 20 septembre, à 6 heures du soir, les eaux de l’Ardèche mesuraient 4,80 m à l’échelle du pont suspendu.
Le lendemain dimanche, à 2 heures du matin, eut lieu le maximum de cette première crue : 12,10 m. Les eaux, baissant d’une manière continue, ne mesuraient plus que 6,60 m à 4 heures du soir. Mais le temps restait menaçant ; les éclairs se succédaient sans interruption dans la nuit du 21 au 22.
Le 22 septembre, à 6 heures du matin, l’Ardèche mesurait déjà 9,10 m ; à 8 heures, la crue atteignait 13 m, et vers midi 17,30 m. Son lit de Vallon à Salavas, avait une largeur de 800 à 900 m. Elle débitait environ 10000 mètres cubes par seconde.
Au Pont d’Arc, la crue a dû atteindre 21 m… "

Il a été mesuré 971 mm à Montpezat (Ardèche)
en 5 jours (du 19 au 23 septembre 1890).""

mardi 5 avril 2016

UN PLUS IMPORTANT POUR CEUX QUI VOUDRAIENT TRAVAILLER SUR LA GUERRE 14 18 : Didier VENTAJOL S'EST APERCU QUE LES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ONT MIS EN PLACE UN SITE SPÉCIAL CONCERNANT LES APPELÉS QUI ONT PARTICIPE A LA GUERRE

"les archives départementales ont mis les fiches signalétiques de tous les appelés du département pour la période qui intéresse la première guerre mondiale.  Ca permet de connaître le parcours de tous les individus ayant participé au conflit.... Un plus pour retracer l'histoire de ce triste épisode sur notre commune... 

Par exemple mon grand-père Ventajol Félicien qui en est revenu, et dont la fiche m'a appris qu'il avait une très faible vision mais qui malgré tout a fait toute la campagne....


Je te donne le lien si tu ne le connais déjà:

http://bach.anaphore.gard.fr/matricules/search

A plus,

Didier ""

Merci beaucoup pour ta vigilance et ton intérêt pour l'histoire de notre village.