dimanche 13 mars 2016

LES DOCUMENTS QUE J'AI RASSEMBLES POUR LE CENTENAIRE DE LA GUERRE 14 18 : 13e , 14e et 15e parties

 



DUBOIS Georges né le 26/03/1892 décédé à BRAUX Ste COHIERE (Marne) le 21/06/1915
inhumé à la NÉCROPOLE NATIONALE de Ste MENEHOULD Marne : 
DUB
MEMORIAL GEN WEB :
 http://www.memorial-genweb.org/~memorial2/html/fr/complementter.php?id=946177&largeur=1280&hauteur=1024

La NECROPOLE NATIONALE de Sainte-Menehould  a été créée au début de la guerre en 1914. Les militaires décédés dans les hôpitaux et les ambulances de Sainte-Ménéhould y ont été inhumés. En septembre 1923 ce cimetière a été agrandi pour permettre d'inhumer les corps des militaires reposant dans les cimetières de Chatrices, La Grange-aux-bois, Verrières, Le Gros-Hêtre, Château-de-Vaux, Braux-Sainte-Cohière, La Neuville-au-Pont, Les Vignettes, Brizeaux, Triaucourt, Maffrécourt, Courtémont. Regroupement des corps 39-45 exhumés dans la Marne - Rassemble 5.701 corps en sépulture (5.486 de 14-18 et 215 de 39-45) et 277 corps dans les 8 ossuaires (dont 3 inconnus)

FICHE DE Georges DUBOIS
OIS Georges
1914-1918
Nom : DUBOIS Prénoms : Georges
Conflit : 1914-1918
Grade, unité : Sergent - 112e R.I. [Infanterie]

Complément : 
Matricule, recrutement :
Date de naissance : 
Département ou pays : 
Commune de naissance :
Genre de mort : 
Mention Mort pour la France : Oui
Date du décès : 02/06/1915
Département ou pays : 51 - Marne
Commune du décès : Braux-Sainte-Cohière
Lieu, complément :
Date du jugement : 
Département ou pays : 
Commune du jugement : 

Date de transcription : 

Département ou pays : 
Commune de transcription :
Département ou pays inhumation: 51 - Marne
Commune inhumation : Sainte-Menehould
Lieu inhumation : Nécropole nationale
Carré, rang, tombe :
Autres informations :


une plaque avec une croix (calvaire) a été placée Place du Portail haut.

Georges DUBOIS apparaît également sur les plaques émaillées avec sa photo ainsi bien sûr que sur les monuments aux morts (église et cimetière)


On remarque que sur cette plaque BRAUX Ste COHIERE est transcrit BROS Ste GALLIERE. Sur la fiche on note que le décès est situé le 2 Juin 1915 au lieu du 21 Juin 1915.



http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/resus_rech.php?&aff_tous=1


Braux-Sainte-Cohière est une commune française, située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne qui compte 93 habitants.

Sainte-Menehould est une commune française, située à l'est du département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Cette petite sous-préfecture d'environ 4 600 habitants est la capitale de l'Argonne, dont la forêt se situe en grande partie sur le territoire de la commune.Le cimetière militaire qui y est hébergé accueille 5 400 tombes, occupées par des combattants tués en Argonne ou morts des suites de leurs blessures dans les hôpitaux de la ville : l'Hospice, les écoles. L'hôpital d'évacuation HOE 37 gère cinquante lieux (bâtiments et tentes)

 


Le site MÉMOIRE DES HOMMES du Ministère de la défense a recensé et mis en ligne les fiches des soldats "morts pour la France" en 14/18 :

http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/resus_rech.php?&aff_tous=1

PRÉSENTATION DU SITE sur lequel j'ai pris la copie des fiches ci-dessous.(Il en manque quelques unes que j’essaie de trouver par ailleurs) :

""Morts pour la France de la Première Guerre mondiale


Base de données des 1,3 million de Morts pour la France de la Première Guerre mondiale.

Plus de 1,3 million de militaires décédés au cours de la Grande Guerre et ayant obtenu la mention "Mort pour la France" figurent sur cette base de données.
Celle-ci a été constituée par la numérisation et l’indexation des fiches élaborées au lendemain de la Première Guerre mondiale par l’administration des anciens combattants et aujourd’hui conservées par la direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives du ministère de la Défense.
La mention "Mort pour la France" est accordée, suivant certaines conditions, en vertu des articles L488 à L492bis du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre.
Cet ensemble de fiches nous a été transmis tel qu’il a été constitué et ne prétend pas à l’exhaustivité.""

LISTE DES 25 "POILUS" Aiguézois "morts pour la France" :

1914
DUMAS Marius né le 10/09/1892 décédé à COINCOURT (Meurthe et Moselle) le 16 Août 1914
BARNOUIN Marcel né le 17/04/1891, décédé le 20 Août 1914 à DIEUZE (Moselle)

CHARMASSON Alphonse né le 14/05/1893 décédé à St SOUPPLETS (Seine et Marne) le 12/09/1914
1915
FONTANILLE Augustin Louis né à AIGUEZE le 16 Juillet 1880 décédé à SILLAKERKOFF en Alsace le 10 Mars 1915 (son corps n’a jamais été retrouvé)
BARNOUIN Crecent (comme écrit sur le monument aux morts) an fait : Urbain Louis Cressan né le 27/08/1876 décédé à AVRECOURT (Haute Marne) le 26/03/1915
LACOUR Gilbert né le 30/12/1880 décédé à Notre Dame de lorette (Pas de Calais) le 11/05/1915 
LACOUR André né le 23/01/1879 , décédé à Bois de La Grurie (Marne) le 20/06/1915
ARNAUD Marius né le 11/08/1875, décédé à Bois de la Grurie (Marne) le 20/06/1915

DUBOIS Georges né le 26/03/1892 décédé à BRAUX Ste COHIERE (Marne) le 21/06/1915
MERCIER Marius né le 1/08/1892, décédé à Verdun sur Meuse (Meuse) le 30/06/1915
LACOUR Camille né le 18/07/1884 décédé à HARAZEE (Marne) le 8/09/1915
DUFOUR Hippolyte né le 22/10/1894, décédé à Ferryville (Tunisie) le 2/10/1915
VENTAJOL Casimir né le 10/05/1878 décédé à CUPERLY (Marne) le 10/10/1915
1916
REYNAUD Auguste né le 23/10/1880 décédé à Thiaumon (Meuse) le 29/06/1916
DALZON Ludovic né le 27/05/1896, décédé à la Tranchée de Joston le 17/09/1916
DUFOUR Adrien né le 6/03/1881 décédé à La Côte du Poivre (Meuse) le 17/12/1916
1917
REVIRE Joseph, Auguste né le 9 Août 1895 à Aiguèze décédé à l’hôpital de CHERBOURG dans la Manche le 19 Mars 1917 de « maladie ».
VENTAJOL Ernest né le 28/10/1883, décédé à Braye en Lamnois (Aisne) le 8/05/1917
ALLAUZUN Louis né le 20/04/1896 décédé à Mont Haut (Marne) le 21/07/1917
DURIEU Germain né le 7/09/1891, décédé à Sakulévo (Macédoine) le 18/08/1917
VERNET Louis né le 11/11/1875 décédé à Vacherauville (Meuse) le 19/08/1917
1918
GADILLE Ernest (Lucien) né le 13/10/1898 décédé à JUVINCOURT (Marne) le 12/03/1918



 l


CHARMASSON Émile né le 4/01/1896 décédé à la ferme de JONCHERY (Marne) le 15/07/1918

FADAT Léon né le 18/11/1896 décédé au camp de WITTENBERG (Allemagne) le 11/11/1918
1919
DURIEU Émile né le 31 Mai 1894 et décédé à son domicile le 24 Septembre 1919 (blessures de guerre)
fiche non trouvée on se réfère à la plaque émaillée :


 

http://actu.orange.fr/culture/22-aout-1914-le-jour-le-plus-meurtrier-de-l-histoire-de-l-armee-francaise-afp_CNT0000003Iu2o.html
22 août 1914: le jour le plus meurtrier de l'histoire de l'armée française

Avec 27.000 soldats français tués par la mitraille allemande, le 22 août 1914 fut la journée la plus sanglante de l'histoire de France. Moins de trois semaines après le début du conflit, cette hécatombe balaie les illusions d'une supériorité française sur l'envahisseur allemand.
27.000 morts sur 400 km de front, de la Belgique à la Lorraine, et pratiquement aucune trace dans la mémoire collective. Une tragédie "oubliée", pour occulter les graves lacunes de l'état-major français et une stratégie offensive irresponsable qui poussa les hommes à l'abattoir.
Durant les cinq journées tragiques du 20 au 25 août au cours desquelles se joue "la bataille des frontières" perdue par la France, 40.000 soldats français perdront la vie, déchiquetés par la mitraille de l'artillerie ennemie, selon les estimations établies à partir des soldats manquant à l'appel. Mais le 22 août fut à ce point sanglant qu'avec une dizaine de milliers de morts côté allemand, l'état-major du Kaiser se demanda en fin de journée s'il était bien vainqueur, tant les pertes paraissaient incroyables.
27.000 morts et disparus en un seul jour, dont environ 7.000 pour la seule bataille qui se déroula autour du village belge de Rossignol: c'est autant de soldats français tués en un jour que durant toute la guerre d'Algérie de 1954 à 1962.
Et sept fois plus que tous les morts alliés du "Jour-J", le débarquement en Normandie le 6 juin 1944.
Un siècle plus tôt, 6.800 soldats français et autant d'Allemands étaient tombés en juin 1815 à Waterloo, jusqu'alors l'une des batailles les plus meurtrières de l'histoire de France.

- Un désastre passé aux oubliettes -
Des chiffres sans commune mesure avec les quelques dizaines de morts quotidiens que peuvent parfois déplorer aujourd'hui, dans le pire des cas, les armées occidentales en opérations extérieures de longue durée .
Il y a plusieurs explications à ce désastre passé aux oubliettes de l'histoire, selon l'historien Jean-Michel Steg, auteur d'un livre sur le sujet ("Le jour le plus meurtrier de l'histoire de France", Fayard). Au premier rang desquelles la doctrine de l'"offensive à outrance" défendue par l'état-major, "une manière française de faire la guerre" qui conduisit à la catastrophe.
"On attaquera l'ennemi partout où on le rencontrera": c'est avec cette formule aussi vague qu'inefficace que le général Joffre, commandant en chef des armées françaises, ordonne l'offensive le 14 août. C'est oublier que les progrès technologiques considérables dans le domaine de l'armement ont multiplié la capacité de destruction des armées, favorisant la défense contre l'attaque.

Les soldats français qui chargent à la baïonnette le 22 août au matin sont décimés par les mitrailleurs allemands en position défensive. Et les officiers sommés d'affronter l'ennemi "corps redressé", sans chercher à s'abriter, pour donner l'exemple, sont les plus touchés.
- Pourquoi tant de morts? -
"Pourquoi tant de morts ?", s'interroge Jean-Michel Steg. Jamais dans l'histoire autant de soldats français - entre 400.000 et 600.000 - ne furent exposés en même temps au feu ennemi que ce 22 août. Durant les premières semaines de la guerre, les soldats combattent par ailleurs à découvert, dans une guerre de mouvement: ils n'ont pas encore commencé à s'enterrer, pour se protéger des mitrailleuses et de l'artillerie, dans les fameuses tranchées qui symbolisent le premier conflit mondial.
Circonstance aggravante, rien n'est prêt pour faire face à des pertes massives. Le Service de santé des armées ne sera créé qu'en 1915, et beaucoup de blessés vont succomber faute de soins appropriés.
"Plus généralement, écrit Steg, l'armée française subit en août 1914 de lourdes pertes parce qu'elle ne cherche pas particulièrement à les minimiser". L'état-major croit en effet à une guerre rapide et violente, et ne se préoccupe guère d'épargner les vies.
Pour expliquer le désastre, l'historien britannique Anthony Clayton pointe également "les faiblesses de l'organisation française", avec des généraux âgés, souvent incompétents, et des renseignements insuffisants qui ne permettent pas de repérer les positions ennemies.

- Retraite interdite -
Les instructions d'offensive à outrance reçues du haut état-major avant le combat feront aussi qu'aucun officier n'osera organiser une retraite face à l'hécatombe qui désorganise les lignes françaises, ce qui était pourtant la seule solution pour limiter les dégâts.
Le corps du général Raffenel, qui commandait à Rossignol, sera retrouvé le lendemain du 22 août, sans que l'on sache s'il s'est suicidé où s'il est mort au combat.
Pourquoi un tel désastre, qui n'a été que récemment réexploré par les historiens, a-t-il laissé si peu de traces dans la mémoire nationale? Le souvenir du "miracle de la Marne", la victoire française qui stoppera l'offensive allemande en septembre 1914, a occulté la sanglante défaite du mois précédent.
Rares seront également les témoins directs du carnage pour en entretenir le souvenir. Les soldats d'août 1914 devront encore risquer leur vie pendant les 50 mois suivants et il ne restera guère de survivants, après le conflit, pour raconter ces journées terribles.


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